Mardi 16 avril dans la soirée, des tirs de roquettes ont frappé Tripoli, faisant 3 morts et 11 blessés parmi les habitants de la capitale. Le gouvernement libyen a accusé dans la foulée le maréchal rebelle, Khalifa Haftar, de « crimes de guerre et crimes contre l’humanité ». Son offensive sur Tripoli, lancée le 4 avril 2019, a causé la mort de 174 personnes.
Fayez al-Sarraj, le chef du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, a accusé son rival, le maréchal Khalifa Haftar de « crimes de guerre », après des tirs de roquettes mardi 16 avril sur Tripoli ayant fait au moins trois morts. Au moins sept puissantes explosions ont secoué le centre de la capitale, selon des journalistes de l’AFP.
Dans un communiqué, l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar a démenti être à l’origine des tirs, rejetant la responsabilité sur « les milices terroristes qui contrôlent la capitale ».